Le flacon d’apothicaire « GLYCERIN. ODORAT. » que nous avons chiné avec soin est une petite part de l’histoire pharmaceutique. La mention imprimée sur une étiquette en papier « GLYCERIN. ODORAT. » ne présente aucune trace d’usure ! Par contre au niveau du bouchon en étain des petits éclats dans le verre.
Ce flacon incarne à la fois l’esthétique vintage et l’utilité médicinale de l’époque.
En ajoutant ce flacon à votre cabinet de curiosités, vous enrichissez votre collection d’un artefact fascinant qui témoigne non seulement des pratiques médicales du passé, mais aussi de l’esthétique et du design de l’époque.
Hauteur de la bouteille : 25 cm
Cette pièce est un modèle de brocante donc unique
Ce flacon d’apothicaire ambré avec un bouchon en étain et bec verseur, portant l’inscription « Glycérin. Odorat. », est un objet intrigant et rare.
La couleur ambrée du verre servait à protéger son contenu de la lumière, en particulier des rayons UV, qui pouvaient altérer certaines substances. Les flacons ambrés étaient souvent utilisés pour conserver des liquides sensibles, notamment des huiles essentielles, des teintures ou des produits pharmaceutiques.
Signification de « Glycérin. Odorat. »
« Glycérin. » fait référence à la glycérine, une substance hydratante et légèrement sucrée, souvent utilisée en pharmacie et en cosmétique.
« Odorat. »* peut suggérer que cette glycérine était parfumée ou utilisée dans des préparations liées à l’odorat, comme des eaux de toilette, des inhalations ou des bases pour parfums et pommades odorantes.
Le fait que le flacon ait un bouchon en étain est effectivement très rare. La plupart des flacons d’apothicaires étaient fermés avec :
– Des bouchons en verre hermétiques.
– Des bouchons en liège recouverts de cire.
– Des bouchons en porcelaine pour certaines préparations chimiques.
Un bouchon en étain pouvait être utilisé pour plusieurs raisons :
– Propriété antibactérienne : L’étain est un métal relativement stable et non toxique, ce qui pouvait éviter la contamination du contenu.
– Bonne étanchéité : Il empêchait l’évaporation de substances volatiles.
– Esthétique ou luxe : Certains flacons de pharmacie ou de parfumerie haut de gamme pouvaient avoir des finitions en étain pour un aspect plus raffiné.
L’usage de la glycérine en pharmacie et cosmétique s’est répandu au XIXᵉ siècle, après sa découverte en 1779 par Carl Wilhelm Scheele. Cependant, les flacons ambrés avec des inscriptions en latin ou en abréviations médicales étaient surtout courants dans la seconde moitié du XIXᵉ siècle et début XXᵉ siècle.
Le bouchon en étain pourrait indiquer une fabrication plus ancienne (XIXᵉ) ou un modèle rare de pharmacie spécialisée.
Ce flacon ambré avec bouchon en étain semble être un objet pharmaceutique ou cosmétique de la fin du XIXᵉ ou début du XXᵉ siècle, utilisé pour stocker une préparation à base de glycérine parfumée. Son bouchon inhabituel le rend particulièrement intéressant et peut-être rare, ce qui en fait une belle pièce de collection pour un passionné d’apothicaires et d’histoire des sciences.