Le flacon d’apothicaire « CARDIAZOL. LIQUID. » que nous avons chiné avec soin est une petite part de l’histoire pharmaceutique. La mention peinte en couleur orange « CARDIAZOL. LIQUID. » est en bon état.
Ce flacon incarne à la fois l’esthétique vintage et l’utilité médicinale de l’époque.
En ajoutant ce flacon à votre cabinet de curiosités, vous enrichissez votre collection d’un artefact fascinant qui témoigne non seulement des pratiques médicales du passé, mais aussi de l’esthétique et du design de l’époque.
Les flacons avec lettrages peints étaient principalement utilisés au 18ème et 19ème siècle, avant l’industrialisation des procédés d’étiquetage.
Les flacons peints étaient destinés aux « préparations permanentes » ou aux substances stockées longtemps en pharmacie.
Le design élégant de ces flacons en faisait un objet de prestige dans les officines.
Hauteur de la bouteille : 14 cm
Diamètre de la bouteille : 6cm
Cette pièce est un modèle de brocante donc unique
Ce flacon d’apothicaire « CARDIAZOL. LIQUID. » contenait du Cardiazol sous forme liquide, un médicament utilisé principalement au début du 20ᵉ siècle en neurologie et en psychiatrie.
– « CARDIAZOL » : nom commercial du pentylènetétrazol, un stimulant du système nerveux central.
– « LIQUID. » : indique qu’il s’agissait d’une solution liquide, probablement destinée à une injection ou une administration orale.
À quoi servait le Cardiazol ?
Le pentylènetétrazol (ou Metrazol) était utilisé pour :
– Traiter certaines formes de dépression et de schizophrénie : il provoquait des crises convulsives similaires à l’épilepsie, ce qui, à l’époque, était censé améliorer les troubles psychiatriques (principe proche de l’électroconvulsivothérapie).
– Stimuler la fonction cardiaque : il a été testé pour traiter certaines insuffisances cardiaques, bien que son efficacité ait été limitée.
Pourquoi a-t-il été abandonné ?
– Ses effets secondaires étaient violents : convulsions incontrôlées, douleurs intenses et stress traumatique chez les patients.
– Il a été remplacé dès les années 1940 par l’électroconvulsivothérapie (ECT), jugée plus contrôlable.
– Son usage médical a été interdit dans plusieurs pays à cause de sa dangerosité.
Ainsi, un flacon de « CARDIAZOL. LIQUID. » était probablement utilisé dans les hôpitaux psychiatriques ou les pharmacies hospitalières avant l’évolution des traitements psychiatriques modernes.