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FLACON D’APOTHICAIRE « CARBON. SULFURAT.  » – A0020

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Le flacon d’apothicaire « CARBON. SULFURAT.  » que nous avons chiné avec soin est une petite part de l’histoire pharmaceutique. Ce flacon incarne à la fois l’esthétique vintage et l’utilité médicinale de l’époque…

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Le flacon d’apothicaire « CARBON. SULFURAT.  » que nous avons chiné avec soin est une petite part de l’histoire pharmaceutique. Ce flacon incarne à la fois l’esthétique vintage et l’utilité médicinale de l’époque.

En ajoutant ce flacon à votre cabinet de curiosités, vous enrichissez votre collection d’un artefact fascinant qui témoigne non seulement des pratiques médicales du passé, mais aussi de l’esthétique et du design de l’époque.

Hauteur de la bouteille : 22 cm
LE BOUCHON S’OUVRE !

Cette pièce est un modèle de brocante donc unique

Ce flacon d’apothicaire en verre ambré, marqué de l’inscription « CARBON. SULFURAT. », son étiquette, peinte à la main avec soin, témoigne d’une époque où chaque fiole recelait un savoir précieux, parfois aussi dangereux que fascinant. Mais que renfermait donc ce récipient soigneusement conservé par les apothicaires d’autrefois ?

Le Contenu du Flacon : Le « Carbonium Sulfuratum », Ancien Nom du Sulfure de Carbone
L’inscription « CARBON. SULFURAT. » désigne le sulfure de carbone (CS₂), un composé chimique bien connu des apothicaires et chimistes du XIXe siècle sous le nom de* »Carbonium Sulfuratum ».

– Un liquide incolore ou légèrement jaunâtre, selon son degré de pureté.
– Très volatil, il s’évaporait rapidement en laissant derrière lui une odeur caractéristique.
– Un parfum à double facette : pur, il dégageait une odeur éthérée et sucrée, mais lorsqu’il était impure, il exhalait une senteur pénétrante et désagréable, proche de celle des choux en décomposition ou du gaz d’égout.

Les Usages du Sulfure de Carbone : Entre Médecine, Industrie et Chimie :

Un Solvant Chimique Puissant
Le sulfure de carbone était un solvant de premier choix pour dissoudre des substances insolubles dans l’eau :
– Extraction des huiles essentielles et des graisses utilisées en parfumerie et en pharmacie.
– Dissolution du caoutchouc, ce qui en fit un ingrédient clé dans la fabrication des premières gommes et matières plastiques.
– Solvant pour les résines et certains composés soufrés, notamment dans les vernis et encres.

Un Usage Médical Controversé
Si aujourd’hui le CS₂ est reconnu comme toxique, il fut autrefois employé en médecine :
– Traitement des maladies de la peau : il était utilisé sous forme de lotion ou de pommade pour traiter les affections parasitaires, notamment la gale et certaines mycoses.
– Propriétés antiparasitaires : en raison de son action toxique sur les insectes et parasites, il était parfois prescrit pour des désinfections locales.
– Usage expérimental en neurologie : Certains médecins du XIXe siècle l’ont utilisé en tant que sédatif ou calmant, mais les effets secondaires se révélèrent trop dangereux.

Un Insecticide et un Fumigant Redoutable
Le sulfure de carbone servait à éliminer les insectes et les nuisibles, notamment en agriculture et en stockage des denrées alimentaires.
– Fumigation des céréales et des grains, afin d’éliminer les charançons et autres insectes ravageurs.
– Éradication des taupes et des rongeurs, en inondant leurs galeries de vapeurs toxiques.

Un Composant des Premières Explosifs et Produits Chimiques
– Le CS₂ entrait dans la composition de certains explosifs et détonateurs.
– Il fut utilisé dans la fabrication de viscose et de rayonne, révolutionnant l’industrie textile.

Malgré ses nombreux usages, le sulfure de carbone était hautement toxique et son utilisation nécessitait de grandes précautions.

L’inhalation prolongée de ses vapeurs pouvait provoquer des maux de tête, des vertiges, des hallucinations et des troubles nerveux.
À forte dose, il entraînait des atteintes du système nerveux central, allant jusqu’à des cas de folie temporaire.

Très volatil, il formait des mélanges explosifs avec l’air, s’enflammant au moindre contact avec une flamme ou une étincelle.
Son stockage dans un flacon en verre ambré visait à protéger son contenu de la lumière et à éviter une évaporation rapide.

Un poison mortel en ingestion ou contact prolongé :
– Absorbé par la peau, il pouvait entraîner une défaillance des reins et du foie.
– Inhalé en trop grande quantité, il provoquait une asphyxie cellulaire, comparable aux effets du cyanure.

Poids 1.2 kg

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